Monsieur Delorme (diffuseur de presse) est venu
dans notre classe le 18/03/99 pour nous expliquer le fonctionnement
d’une librairie.
Sa librairie s’appelle « Le mouton qui fume ». Elle se
trouve à Chilly Mazarin, près de Morangis.
Il y a plusieurs familles dans la presse :
1. les quotidiens ex : le quotidien, le républicain, le
parisien.
2. les revues :
il y a 15 catégories de revues:
actualité, féminine, famille, jeunes, maison, tv/radio,
sport, nature, ludique, culture, sciences, quotidien, annonces,
masculin, encyclopédie.
Pour faire des journaux, il faut des
journalistes et une agence de photos, l’agence de presse, les
pigistes et la pub + P.A. (petites annonces).
L’ensemble va à la rédaction puis à
l’imprimerie.
Les magazines imprimés sont acheminés vers le centre de
distribution, puis, le dépositaire et enfin le diffuseur. Le
diffuseur les vend au client.
Quand les journaux ne sont pas vendus, et qu’un autre numéro
vient de sortir, les anciens numéros retournent au
dépôt puis au recyclage du papier ou à
l’éditeur. Monsieur Delorme ne vend pas que de la presse : il
vend aussi des bonbons, du tabac, des stylos etc.
Les revues ne sont pas disposées au hasard dans son magasin.
II y a un système pour vendre plus de revues.
Par exemple, il met en premier dans un rayon les revues de voitures,
à côté il met les revues de cuisine puis les
revues de jardinage et enfin les revues féminines. Ça
marche parce que ses ventes de presse ont augmenté.
Les programmes TV sont toujours installés loin dans le magasin
afin que les clients aient besoin de parcourir les rayons avant de
trouver leur revue hebdomadaire.
Il gagne sur chaque exemplaire de presse 13%.
Les vols sont très courants. Monsieur Delorme s’est
déja fait voler plusieurs fois.
Il aime bien son métier mais va l’abandonner car il ne lui
rapporte pas beaucoup d’argent et lui donne beaucoup de travail.
Monsieur Delorme reçoit chaque matin entre 6h et 6h30 un grand
nombre de revues. Il ouvre sa librairie à 7h00 du matin et il
ferme vers 20h-20h15.
Après nous avoir expliqué tout cela, monsieur Delorme
nous a fait faire un jeu : il nous a prêté des revues et
nous devions retrouver leurs familles ex : Picsou =
jeunesse.
Avant, les vendeurs vendaient des journaux dans la rue et ils avaient une petite poire en plastique qui faisait un petit bruit de canard, pour attirer la clientèle. C’est pour ça qu’on a appelé les journaux des « canards ».
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